Qu’elles soient spécialisées dans un domaine à la manière de Médecins sans Frontières, Reporters sans Frontières, Green Peace, WWF, SOS Village d’enfants, Amnesty International et bien d’autres, ou traitent des problèmes de proximité à l’image en France des Restaus du Cœur, d’Emmaüs et des associations nationales, elles effectuent chaque jour un travail considérable sur le terrain. La Croix Rouge, quant à elle, se positionne sur la plupart des fronts et défend les intérêts et les droits fondamentaux des hommes dans toutes les parties du monde, de même que l’ONU et ses organisations gouvernementales qui agissent contre la faim, l’exclusion, la pauvreté, la guerre, et œuvrent pour la paix, l’alphabétisation, la santé.
S’engager dans l’humanitaire est de plus en plus courant, que ce soit pour aider sur le terrain ou en participant d’une manière financière. Les humanitaires ont besoin des petites mains comme des grands savoirs. Ils emploient des spécialistes dans le milieu médical, mais aussi des personnes rôdées aux tâches administratives, à la gestion comptable tout aussi bien que des psychologues, des infirmiers, des cuisiniers, des intendants, et toute personne susceptible d’apporter du soutien de quelque forme que ce soit à ceux qui en ont le plus besoin. Mais il n’est pas donné à tout le monde d’être capable d’y faire face et de s’y engager avec un savoir-faire, une assurance, un don de soi qui va aider à la cause.
La plupart du temps les humanitaires travaillent dans l’urgence de la famine, de la maladie et des catastrophes naturelles, avec des moyens réduits à cause des infrastructures locales défaillantes notamment dans le cadre de conflits et de guerres tribales, mais aussi après les tremblements de terre et autres cataclysmes. Acheminer du matériel, de la nourriture de base, des aides à la reconstruction n’est pas toujours chose aisée et les gouvernements ne sont pas forcément coopératifs lorsque la sonnette d’alarme est tirée en direction d’un site en détresse la plus complète. Il faut s’installer souvent dans un milieu hostile et venir en aide aux plus démunis. Les humanitaires œuvrent aussi en amont, dans la prévention et la protection des populations à risque, éduquant, vaccinant et soignant partout sur la planète. Ils doivent être capables d’agir sans ingérence dans les affaires des états, en restant neutres, dans le seul but de soulager, mais en conservant des valeurs d’impartialité et d’indépendance, comme le prône par exemple MSF. Leur mission est également informative puisqu’ils sont le plus souvent les seuls à pénétrer des zones dangereuses, avec le devoir de dénoncer l’intolérable auprès des Grandes Instances internationales, même si cela ne leur facilite pas toujours la tâche avec les administrations en place dans les pays où ils interviennent. Ils arrivent souvent les premiers sur des sites dévastés, auprès de peuples meurtris et torturés, doivent faire face à l’horreur absolue.
L’humanitaire est un choix personnel, une passion, un engagement, où la motivation est le moteur essentiel. Il suscite de nombreuses vocations dans un monde qui va mal auprès de ceux qui désirent se dépasser en donnant un peu plus aux autres, en partageant la chance qui leur a été donnée de vivre dans un pays libre, d’être en bonne santé, d’avoir pu faire des études. Les associations humanitaires apportent ainsi partout un soutien capital à l’équilibre précaire du monde grâce à leurs membres qui agissent le plus souvent dans l’ombre, étape par étape, goutte d’eau d’un océan de misère qu’ils tentent sans fin d’endiguer. Une belle leçon de vie.
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